Le 21 juin, une fête de la musique pas comme les autres

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il y a 7 ans

Ce texte aborde la chasteté, le bondage et l'humiliation en couche un 21 juin sans musique, hormis quelques vocalises, pardon, gémissements.

J'ai la faiblesse d'aimer écrire et de jouer avec les mots puis de faire de l'humour pousse parfois le vice. La fête de la musique est un bon prétexte

C'est l'histoire de deux tourtereaux qui s'aiment d'un amour profond et dont la complémentarité de personnalité et de goûts sexuels est si extraordinaire que l'on pourrait imaginer un conte de fée pour e n f a n t s, sauf que le conte abordé ici est classée X.

Dans l'intimité, les tendres tourtereaux partageaient une relation de domination soumission initiée par monsieur. Madame se découvrit progressivement une âme de dominatrice. Le gag de cette histoire, est, que malgré l'expérience de Monsieur en la matière, Madame moins pudique avançait à grand pas dans la mise en pratique de ses découvertes. Au fil des jours, l'initiateur s'offrait avec ravissement aux turpitudes de Madame lui imposant au début le port d'une cage de chasteté masculine.

La cage de chasteté bon45 est un accessoire pouvant être porté 24/24. Ce dispositif interdit l'accès à la verge contrainte dans un petit tube courbé vers le bas. La pointe de la cage facilite la toilette. Pour être honnête, c'est chiant, c'est fou, c'est particulier mais c'est aussi très bon car portée plusieurs jours, elle décuple les émotions, les sensations et je l'avoue, perturbe un brin les neurones masculines.

Le 21 juin de l'an de grâce 2007 la complicité de ces tourtereaux vit sa consécration dans une harmonie parfaite. Toute la nuit, la mélodie des gémissements de plaisir rythma avec le bonheur d'une tendre connivence et s'accorda à merveille dans les folies érotiques aussi originales qu'exceptionnelles.

Monsieur, tel un caniche en manque, n'ayant eu de cesse que d'essayer de grimper sur sa congénère une bonne partie d'une nuit précédente et ce malgré sa cage de chasteté bouclée. Madame lui tint à peu près ce langage : « si tu continues, je vais devoir t'attacher la nuit si je veux dormir tranquille ». Cette monodie enflamma les sens de l'amateur de bondage qui s'aventura à provoquer Madame pour qu'elle lui accorde, par un de leurs jeux, quelques contraintes et ravissements sensuels. Tant pour répondre à la provocation qu'à l'envie de tester, Madame en prit bonne note.

Le 21 juin, elle entrevit « entre la poire et le fromage » la possibilité de mater la rébellion lors d'un dîner dans un restaurant indien L'homme profondément amoureux s'abandonna, pour ne pas dire « s'abima » en mots doux et confessions dangereuses en lui avouant qu'il s'était plus à fantasmer d'être à sa merci toute une nuit, mais qu'une habitude urologique vers 2 heures du matin, risquait de le contraindre à éveiller sa reine.

La problématique posée, Madame, presque attristée, promit de lui refuser une pause pipi même urgente tout en sachant que cette promesse serait impossible à réaliser sans risques pour la pôvre literie. Et là, Mesdames et Messieurs les jurés de la sainteté, dans une envolée lyrique de soumis masochiste impudique, Monsieur lui entrouvrit la porte d'une alternative par une autre de ses confidences : il avait des couches pour adultes. Cette information donnée, la curieuse voulu savoir pourquoi il détenait ce type d'article réservé aux incontinents. L'impudique très curieux des choses de la vie, redevint pudique aux pieds du mur et dût dévoiler avoir testé une paire de fois pour voir quels plaisirs pouvaient avoir les hurluberlus qui en portent et exposent leurs photos sur internet. Après deux tests solitaires, il n'avait pas trouvé de saveur à ce jeu humide mais, tel un écossé, avait conservé ces langes. L'alternative séduit Madame, le serveur apporta les cafés.

Tout le long du chemin, les tendres tourtereaux échangèrent câlins, bisous et attouchements furtifs. Le popaul emprisonné dans sa cage de chasteté souffrit beaucoup de la crise du logement. En leur logis, le dernier verre fut fatal pour Monsieur lorsque Madame lui demanda si elle l'entravait pour la nuit avec ou sans sa cage. Sûr de sa chance, l'inconscient lui proposa de jouer cette étape à pile ou face. La pièce tomba sur le côté « encagé » le privant de fait d'une libération salutaire jusqu'au lendemain soir. Après une douche obligatoire pour cause de chaleur écrasante, Monsieur décidé à satisfaire pleinement Madame, installa les instruments de sa propre contrainte avec des chaînettes et des cadenas puis la couche qui allait lui faire découvrir les sensations de « l'humiliation » érotique.

Au lieu de débuter cette entrevue câline puis « bdsmiène chaste pour lui » par quelques préliminaires, Madame tint à ce qu'il mette sa couche sur le champ ! Le pauvre homme se pâma presque et le rouge de ses joues atteint l'intensité de celui des bouteilles de coca-cola ! Devant son manque d'habilité, la mère de famille retrouva ses réflexes et langea en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire, le plus gros bébé qu'elle n'avait jamais langé jusqu'à cette folle nuit.

Ainsi accoutré et légèrement blême, Monsieur assuma sans sourciller les responsabilités de ses confidences et accorda à maîtresse-maman toutes les caresses et attentions demandées. Les fesses emmaillotées firent beaucoup rire Madame, mais grâce à leur grande complicité amoureuse, il ne s'en offusqua pas trop. Soudain, alors que d'une langue agile il dégustait la petite fraise des bois cachée entre deux monticules humides, une voix et une poigne décidée l'interrompirent. « Ce soir, je suis solidaire, je vais comme toi, me soumettre à l'abstinence par solidarité ».

Surpris de ce retournement de situation et volontaire pour tester les plaisirs du bondage dans la durée, Monsieur se laissa entraver pour la nuit, non sans assister galamment sa maîtresse débutante peu agile avec les chaînes. N'étant pas égoïste, cette dernière rassembla toute son énergie câline pour en couvrir le corps frémissant masculin qui ne tarda pas à bondir dans ses liens pour cause de sens terriblement exacerbés. C'était comme si toute ses pores étaient devenues des capteurs sensoriels.

Histoire de rehausser encore l'émotivité de son buste masculin, elle entreprit de le faire rougir avec un martinet dont les lanières percutèrent parfois les petits tétons érectiles qu'elle câlina ensuite de sa langue gourmande comme pour se faire pardonner. Le côté pile n'eut pas à exprimer de jalousie, il eut également sa dose de claquements de lanières et de lèvres. Il frôla le subspace quelques instants lorsque Madame se laissa aller du martinet, au lieu de souffrir, la douleur devint voluptueuse. F o r c é de se tourner à nouveau, au paroxysme de l'excitation masculine, invisible pour cause de cage de chasteté et de couche, la belle lui fit un dernier bisou avant de lui souhaiter bonne nuit puis d'éteindre la lumière.

L'adepte du bondage, se plongea dans l'océan des plaisirs agité par les flux et les reflux de son masochisme. Son sexe gorgé de désir vibrait dans sa prison, toutes ses pores hurlaient leur désir d'encore comme un régiment de CGtistes en colère. Pour parfaire la volupté de l'effet de manque, Monsieur en plein festival d'émotion, cherchait à se frotter en tirant sur ses liens. Dans sa tête en ébullition, il y eut un moment la déroute totale, un moment fabuleusement excitant, ce moment où la soumission est à son comble, ce moment où on n'est plus maître de sa raison au profit d'une véritable dominante. A ce moment là il ne put que se laisser aller à l'impossible nuit de désir et d'inconfort qui l'attendait. Peuplé de rêves sensuels, cette nuit fut un pur délice d'érotisme exacerbé par l'effet de manque et les entraves, mais également son contraire pour l'inconfort.

C'est souvent par une contrainte volontairement acceptée que l'on va reculer ses limites, accepter des pratiques enfouis dans les fantasmes, ou en en découvrir d'autres. Malgré son expérience en matière de sexe, Monsieur le maso soumis en crise de delirium allait expérimenter deux nouvelles pratiques pour lui avec l'arrivée d'une envie naturelle irrépressible. Lorsqu'il comprit que luter ne servirait à rien, il réveilla Madame pour lui exprimer son problème en espérant qu'elle mettrait un terme à leur jeu. Il n'en fut rien bien au contraire, la réponse fut ferme et définitive, il avait décidé de jouer, il jouerait ! Au bout d'un certains temps, alors qu'il gigotait dans ses liens comme un poisson à l'hameçon, Madame lui rappela qu'il portait une couche et qu'elle était faite pour ça.

Ses sentiments et ses sensations étaient très mêlés, il ne parvenait plus à discerner ce qu'il ressentait, plaisir ou humiliation pour le problème urinaire à résoudre dans une couche à côté de sa femme, souffrance ou volupté pour le sexe encagé et la vessie qui manifestaient pour des problèmes de logement. La tourterelle pour ne pas trop gêner le tourtereau empêtré dans ses contradictions faisait semblant de dormir. A cet instant, c'est par obligation et sans aucun plaisir fantasmagorique qu'il f o r ç a réellement sur la vessie devenue psycho-résistante afin de la soulager d'un trop plein devenu douloureux. Le manque de confiance en la couche affecta le soulagement. Il fut modéré pour ne pas dire contenu par crainte de tsunami in the bed. Après quelques instants d'attention n'en pouvant plus, il finit par s'abandonner totalement tout honteux de sentir le liquide chaud envahir son fondement.

Le popaul précédemment chargé de canaliser les flux, s'extasia tant qu'il le put comme s'il voulait pousser les murs de sa prison en générant une révolution sensorielle. Ce phénomène nouveau surpris son propriétaire car avoir l'entrejambes plein d'urine n'avait rien d'excitant à ses yeux. La couche absorba les liquides et le laissa les fesses bien au sec.

Après une concertation neuronale face à cette voluptés inexplicable, il dut reconnaître que la délicieuse dictature de Madame lui avait permis de découvrir, que dans l'intimité respectueuse, il pouvait apprécier les jeux humiliants. Ligoté, écrasé de honte et de désir inassouvi, il sombra à nouveau dans les méandres cotonneux d’un sommeil peuplé de songes alimentant sa boulimie sexuelle d'une liturgie BDSM nouvelle.

Au petit matin, après qu'elle l'ait libéré, comme envoûté mais sans aucune gêne il se rendit à la salle de bain avec son gros paquet humide entre les jambes. Tout en prenant une douche salvatrice, il s'interrogea sur les délices inédits éprouvés. En arrivant au salon il se dit qu'il ne serait plus jamais le même parce qu'il venait de passer un cap supplémentaire avec celle qu'il aime plus que tout au monde comme accompagnatrice.

Les deux tourtereaux se retrouvèrent autour d'un café pendant lequel ils partagèrent câlins, tendres bisous et confidences mutuelle après cette folle nuit. Si avec la cage de chasteté Madame avait découvert les semaines précédentes que prendre le contrôle de la sexualité de son partenaire est l'un des moteurs les plus puissants qui soit, elle venait maintenant de constater que soumettre quelqu'un au port de la couche peut être très jouissif.

TSM

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